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... Lénouche ...
17 septembre 2007

Chronique de je-sais-pas-quoi.

DSCN1264

Fête de l'huma terminée. Compte rendu plus tard, parce que épuisement total et que la flemme, et que en plus je peux pas envoyer les photos par mail parce qu'elles sont trop énorme et que le serveur de messagerie me dit tout le temps "réduisez votre message" et que même réduit il n'arrive pas à destination. Brefouille. C'est pas grave, elles iront sur un cd et dans une boîte à lettres (non virtuelle).

On s'en fout, en fait.

La remarque du jour porte en réalité sur le ... n'importe quoi. Juste envie de noter, des impressions, des (associations d') idées, des images. Des questions.
Croisé l'orchestre classique de Paris entre Châtelet ligne 10 (ou 4?) et Châtelet ligne 11 -juste avant le couloir-tapis-roulant-. Il est là, parfois. C'est beau, à écouter. Sauf que comme Monsieur-téléphone-portable a sonné, j'ai dit que oui oui j'arrive et j'ai filé direction Mairie des Lilas en espérant qu'il sera revenu pour le trajet inverse -en fait, non-.

Le métro, ça reste un microcosme. On fait tout dedans. Pendant longtemps, je me suis demandé comment les gens faisaient pour lire-manger-revoir des papiers pendant leur trajet qui dure cinq stations. Et surtout, pourquoi.
J'ai compris, je crois. Serais-je (re)devenue une parisienne -qui habite à trois cents kilomètres de Paris- ?

La question s'est posée à mon esprit très embrouillé pour la première fois jeudi entre Bercy et le p'tit Edgar (Quinet), ligne six. Débarquement de la gare, m**** les escalators sont encore en panne, et à peine dans le wagon que le pavé sorti et le nez dedans. Et rebelotte à chaque trajet en métro, parfois avec en plus un sandwich à la main. Le tout restant très coordonné, juste vérification de combien-il-reste-de-stations-à-parcourir. En fait, la moitié d'un wagon de métro en moyenne ait ça -l'autre moitié dort ou discute^^-.
Et ça revient à dire, finalement, que la vie quotidienne ne s'arrête pas dans le métro, que la journée n'est pas en "stand by" entre les stations. Ou que quand on fait cinq allers-retours d'un bout à l'autre de la ville en très exactement quatre heures et trente quatre minutes, et bien finalement, on gagne un temps énorme à continuer le fil de la journée dans le wagon. Parce que pourquoi, parce que on compte en moyenne une heure et trente minutes de métro pour une journée comme ça, et que... Oui, ça fait perdre du temps, quand même.

Le parisien est pressé? Je sais pas. Mais lire dans le métro permet de fare ce qu'on n'a ps le temps de faire à un autre moment (ça marche aussi pour déjeuner-finir sa nuit-...).

On s'en fout, aussi.

En vrac dans la tête. Penser à rappeler Môsieur de Carnot dont le message a failli déclencher chez moi une crise d'euphorie hystérique (dans le métro, justement). Penser à poster enveloppe bleue qui ferait paniquer le pire des optimistes (no comment). Penser à essayer d'arrêter de penser à dormir.
Penser à ne pas oublier que le peu devient énorme, parfois. Que le chocolat-vanille du Starbuck est très bon, et que Boulinier vend des livres pas cher. Et qu'il faudra que j'y retorner, quand le temps, et quand pas trp chargée, et vite si possible.
Ne pas oublier le sourire -ou les larmes- de Melle. F..
La photo invisible de Melle. S.. Où on ne reconnaît pas les gens dessus. Ni que le parc de Cluny, il est très chouette.
Ni les paroles qui font sourire, rire, ou pleurer. Les "tu te rends compte, dans les nouvaux locaux ils descendent et ils sont sur place! Moi, j'ai au moins une rue à traverser !" -> Ca te fait cent mètres? "Euuh non, vingt^^". Explosion de rire.
Larmes retenues, aussi, un peu, en partant. Une autre histoire, une autre image. 

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