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... Lénouche ...
14 juillet 2007

(des?) bris de verre.

4N00670

Je n'ai rien dit. J'ai juste serré les dents, sans sourire. Sans pleurer. Je ne voulais rien dire. Rien penser.

J'ai juste pensé qu'il y avait des moments où tout était trop. Les conneries, le présent, l'avenir, le passé. Et l'absence, ou le rien finalement.

J'ai souri, à la fin. En disant que ce n'était pas facile de se mettre à nue, et que j'avais honte. Et je me suis sentie vulnérable, encore, en me dévoilant, un peu. Alors j'ai préféré me taire et ne pas dire les doutes. Par pudeur. Ou dignité.

Un jour, j'ai dit que je voulais juste la retrouver, ma dignité. On m'a répondu que je l'avais, qu'elle était en moi. Que j'avais surmonté, que j'avais eu la force, et que j'avais ma dignité. Dans ma tête, je n'en avais aucune, et je ne l'ai toujours pas retrouvée.

Alors ça se bouscule, parce que tout ça n'a pas de sens. Je voudrais bien faire comme Queneau, et écrire un poème bourré de points de suspension. Au lieu de ça, je ne fais rien. Juste du vide.

Je fais les mots croisés du spécial jeu d'été du Canard. Je ris, pas mal. Ils sont niveau trois Canards, niveau ENA (vrant), comme dit le bidule. Donc prise de tête. Je n'ai toujours pas compris le rapport en "Odes michés" et Ronsard. Enfin si, pour Ode. Mais bon.
J'ai bien aimé, par contre. Après le "bout d'un blanc", il y avait le "bout d'un noir". Forcément, à l'oral, c'est trompeur. Mon voisin est trauatisé, je crois.

Quel intérêt ? Aujourd'hui, j'ai ressucité mon ordi. Il faisait un bruit d'aspirateur alors j'ai eu essayé d'aspirer les ventilateurs. Une heure et demie et environ une tonne de poussière plus tard, les ventilos se sont remis à tourner, et mon ordi a recommencé à faire un bruit normal. J'étais contente, mais toujours angoissée, alors je me suis dit qu'il fallait que je repeigne mes planches. Mais j'ai juste regardé les pots de peinture, sans réfléchir ou en réfléchissant trop.
Ca reste passionnant, tout ça. Ca n'a pa beaucoup d'importance, je crois. Mais je crois aussi que rien n'a d'importance. Ou que tout en a.

J'essaie de leurrer, et de me leurrer. De m'illusionner. De me dire que je vais, mais sans aller. J'ai arrêté le sur-place, c'est comme si je reculais en quatrième vitesse. J'ai même pensé à ... et je n'ai rien fait.
Juste du doute. Ou du regret, ou du manque, ou le vide, ou le gâchis, ou tout. L'impression d'être bloquée. L'envie de connaître, et d'être dans la même sphère que le commun. J'aurais voulu, je voudrais. Et toujours les "si" qui reviennent, mais qui ne changent rien, au fond.

Dans deux ans, je reprends le bateau. Sûrement. Sauf si, sauf si j'y arrive. Mais je n'y arriverai pas.

[N.b. : Jour quand même à marquer dans les annales. Spéciale dédicace à Melle. La-nouvelle-normalienne-qui-n'était-pas-du-tout-prête-pour-l'oral. Je m'incline, mais je le savais. Et en plus ils l'ont dans les chaussettes à Sciences Pô.
Une conclusion relativement correcte, après trois ans d'esclavage intellectuel, lol. Au moins, j'ai re-découvert ma cpacité à insulter les sites internet qui tardent un peu trop à mettre leurs résultats en ligne ^^.]

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Commentaires
E
n'oublies pas de me mettre dans ta valise dans deux ans!!!...mais n'oublies pas de me laisser quelques chips dedans au cas ou je creverais la dalle^___^ trève de plaisanterie, je te rejoins sur certains points...!
... Lénouche ...
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