monoprix's pizzas

J'ai envie d'écrire un truc qui ne sert à rien. Les pizzas de monoprix sont bonnes. Oui, c'est bien ça, ça ne sert à rien.
En fait, je ne sais même pas si elles sont bonnes, ou juste passables, ou carrément pas bonnes. Alors que je viens d'en manger une. Mais je n'étais pas toute seule, alors la pizza était bonne. Et si elle ne l'était pas, elle l'est devenue.

C'est bête de que je mets. Parce que ça ne me dérange pas d'être seule. Au contraire, au moins je peux bosser. Mais en fait, c'est de me retrouver seule. De passer de la vie d'étudiante sociable à la vie d'ermite reculée du monde.
D'où mon magnifique syllogisme :

Je suis une étudiante
Je mène une vie d'ermite
Tous les étudiants sont sociables.

Je dois donc être une ermite sociable. Ca m'avance beaucoup.

Je délaye. Pour ne pas penser. Je dis ça va bien, je souris, je déconne même. Et en fait, j'y pense, tout le temps. A décembre.
J'ai mal au fond de moi, mais personne pour en parler. A qui? Et quand? Peut-être au chat, quand je me couche et qu'il vient s'installer sur mon oreiller. Mais il s'en fout, lui, le chat.

Je crois que je grandis. Ca me fout la trouille. Comment? Vers quoi? Et si je me plantais?
Je crois aussi que j'ai peur. Enfin j'en suis même sûre. Mais je ne le veux pas. Je ne parle plus, depuis des mois je ne parle plus. Depuis des mois je garde tout en moi, et je tape dans des murs quand ça déborde. Putains de murs, putains de larmes.
C'est bien les cours, ça fait passer le temps. Sauf quand on culpabilise de ne pas bosser. Je suis une pro' pour ça.
Je me décale. Je dors le jour. C'est moins long, comme ça. Et je ne suis pas obligée de sortir.

Hier soir, je suis tombée. J'avais faim, et envie de dormir. Alors je me suis couchée, mais je n'ai pas dormi. Quatre heures, cinq heures, six heures. Six heures trente, sept heures. Merde. Je me suis retournée, mais sans dormir. J'ai vu le jour se lever. Mais ça, je ne l'ai dit à personne. Je n'ai pas dormi. Parce que. Pare que je le sais, mais pas les autres.
Je n'ose pas dire j'ai mal. Alors je mange des pizzas de monoprix et j'essaie d'oublier. Mais ça revient toujours. Et j'esquive toujours les vagues tentatives de "ça va". Ne me posez pas la question, s'il vous plaît. Vous m'obligez à mentir.

Oui, et grand sourire. Non, et beaucoup de larmes. Mais ça, c'est juste dans la tête et le soir dans l'oreiller. Parfois dans la rue, mais les gens ne comprennent pas.
Assise, fixe. Les pieds et tout le corps dans le vide. Mais pourtant, je ne tombe pas. Je suis à la limite de. De tout, de rien.

J'me fous de tout. J'voudrais juste que ça s'arrête. Que le temps s'arrête, et qu'il redémarre dans un mois. Enfin non, un peu plus.

Merde. J'ai mal. Merde, je ne veux pas. Laissez-moi  crever

Comments

[lénouche]

Ptdr.. Depuis quand ça a des muscles les fraiz' ? ^^. Hum. Passons, j'vais me faire taper...

Merci... Vi, j'espère qu'on pourra se voir avant. Sinon j'te kidnappe jsq Dijon.

[nono]

vi c vré kan on é pas seul les choses ont tout de suite meilleur gout... tkt on sen fra d pizza pour le jour de lan ^^ jte promé kon ora pa ltps de sennuyer ^^ dici là jespere kon poura se voir et puis jte laissré jms tombé t mon tit pingoin ke jadore pr tjs ^^ et ti pe te reposé sur moi kan sa va pa ze suis (preske) musclée ^^
bizouuu