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... Lénouche ...
17 novembre 2006

pensées en vrac.

ceau

L'espoir du monde advient... dans l'avancée de la révolte.

Hélène.

C'est marrant. Enfin non, ce n'est pas marrant parce que ce n'est pas drôle. Mais c'est curieux. C'est quand j'aurais le plus de choses à dire que j'arrive le moins à écrire.

J'ai regardé mon blog. Les stat's et compagine. On est le 17, bientôt 18 novembre et seulement deux notes postées ce mois-ci. Pas le temps? Entre autre. Mais surtout, je n'arrive pas à aller au bout.

Les statistiques de canalblog par contre, c'est vraiment marrant. Je connais mon visiteur le plus fidèle, l'origine des visiteurs aussi. Beaucoup from France, mais aussi des Etats-uniens, des suisses, un belge de temps en temps, et puis des autres coins du monde. Le Maghreb, un peu. Parfois, l'Asie, ou l'Europe de l'est. En fait, ce que j'écris fait le tour du monde, ça fout un peu les boules de penser qu'un inconnu me lit peut-être en ce moment au fin-fond du Japon ou de l'Australie.
Et les mots clés, c'est curieux aussi. Avant, j'avais beaucoup de "plantes vertes". Et puis il y a eu la période "comment se faire vomir". Le morbide attire, on dirait. Et là, c'est la période "photos nue". Hum, désolée, ça j'ai pas en stoc.
Le truc qui a du succès aussi, c'est les cours. Les recherches de corrigés en philo, en littérature, des recherches de définitions et de commentaires de textes ou d'images. J'en ai pas des masses non plus, en fait beaucoup de visiteurs doivent être déçus.
Mais la star du jour, ça reste la ptite Nono. Ben oui, y'a plein de gens qui arrivent chez moi en tapant ton pseudo.

Bref, c'était la parenthèse statisiques canalbolguesques.

En ce moment, je flippe. Oui, je suis une éternelle stressée, tout le monde le sait. L'art d'avoir la trouille de rendre en retard des devoirs facultatifs. C'est con, parce que qui dit facultatif dit pas obligé de le rendre. Mais stress quand même à l'idée de ne pas les finir. Alors carburation à trois commentaires en moyenne toutes les trois semaines. Et on remarquera au passage le trois, le chiffre roi du commentaire, plan en trois partie, trois sous parties. Le truc asymétrique par excellence, mais qui fait sérieux. Et entre parenthèse on constatera que j'ai neuf profs, soit trois fois trois. Passons.
Avec un plan en trois fois trois, c'est bien. Parce ça fait bien, alors du coup on peut écrire toutes les conneries qu'on veut sur le sujet le plus débile qui soit. Et c'est comme ça qu'il y a deux ans je me retrouvais avec le pari débile de faire un exposé sur les bigoudis. Et même que, je l'avais réussi mon exposé, j'ai même fait un truc sérieux. Et même que, le prof il était paniqué quand j'ai annoncé que je voulais le présenter. Enfin, souvenirs souvenirs des cours de russe. J'aurai au moins appris tout l'historique de ces petits machins qui font des frisettes.

Avec ça, j'ai toujours pas avancé dans mes lectures. Ni dans mon troisième commentaire, ni dans mn devoir de linguistique (en fait là, j'ai toujours pas lu le cours) qui était à rendre pour... aujourd'hui. M'en fous, j'ai deux semaines de délai. Chouette...

J'ai du mal à me motiver. Y'a la tristesse. Le ras le bol d'entendre une voix qui n'arrête pas de crier et qui empêche de se concentrer (sens propre du terme).
Difficile de se lever. Je me dis, demain, j'aurais dû. Mais demain je ne peux pas. Argf'.
Y fait froid. Y fait pas beau, et y fait nuit. C'est novembre, j'aime pas novembre. J'aime pas décembre, j'aime pas l'hiver. Et je suis une râleuse, je sais. Mais m'en fous.

Envie d'être folle. De faire dans le hors norme et de quitter les chemins battus. D'aller très loin, là où personne ne va jamais.
Je regarde la carte du monde, et je me dis, j'irai là. Quand j'aurai les sous. Donc, dans longtemps. Seule, ou non. Pas la question. Je veux voir l'Europe de l'est et les Balkans. Envie d'aller à Sarajevo, en Roumanie, envie de retourner en Grèce. Envie d'errer dans Athènes. Stin Athina.
Et à côté, dans ma tête, la voix de celle. Je ne savais pas qu'on pouvait avoir quatorze ans d'âge mental à plus de cinquante. Je le découvre, c'est bizarre. Mais on n'a pas le droit de détester, ça ne se fait pas. Alors on se révolte en silence. En silence. On s'en fout, au début on s'énerve, et puis on plaint. Et finalement, on regarde avec un mélange parfaitement équilibré de haine, d'indifférence et de mépris. Enfin.

Je veux donc être folle. Ou me faire plaisir. Ou être pour moi, j'sais plus. J'ai les boules en regardant les infos, pour tout. Le monde, le futur. C'est flippant. On parle de 2007, du vote. Un peu la peste ou le choléra. A choisir, je préfère la peste, le nom est plus joli.
Je ne pourrai pas voter à droite. Je n'irai pas contre mes convictions. Je ne pourrai pas non plus voter socialiste, parce que je viens d'expliquer que je ne voulais pas voter à droite. Et parce qu'ils n'ont toujours pas compris qu'un parti dit de gauche se devait de faire une politique de...gauche. Brefouille. Je voterai donc à gauche, mais pour un candidat qui n'a que très peu de chances de passer au second tour. Et pourtant, je le ferai, selon moi, et pas selon "l'utile". Parce que si tout le monde fait l'utile, on va risquer de se retrouver avec un système à l'américaine sans choix et avec un désintérêt total.
Ca, c'est le côté dramatique du jour (de ces derniers jours), et l'explication du "nooooooooooooooooooon" mi-crié mi-soupiré devant le résultat du vote des socialiste. En même temps, aucun ne m'inspirait, mais quand même. Enfin.

Oui, parfois rien ne va plus autour. Dans le monde. Pas envie de cautionner les conneries des autres.
Pas envie non plus de marcher sous les regards curieux.

Bientôt, on ne pourra plus fumer. Bientôt, on vivra dans un paus officiellement sain mais pourri par les gens et les pots d'échappement. En gros, on en est là. Les apparences.
Et moi, je me balade avec un chouchou vert fluo dans les cheveux, des chaussettes à rayures et je viens découvrir que S. venait de viellir de 18 ans d'un coup. The choc. Mouahaha.

Mardi, j'ai senti le métro. Un quartier, ça vieillit, comme les gens. Ca se délabre, et on ne restaure pas. Parce que ce n'est pas assez beau. Alors c'est rayé. Mais le métro, il a toujours la même odeur, et c'est magnifique. J'aime bien deux odeurs.
Le métro de Paris, et les congélateurs de supermachés quand je les ouvre et que je plonge la tête dedans exprès pour les sentir.

Mardi, j'ai vu l'A. Le A., c'est le tout. A chacun d'imaginer la suite, moi je la connais. Pas envie de détailler. Le bien, et puis le pincement au coeur après. Le début de l'alphabet, qui annonce la fin.

Je vais m'acheter un pull. Je crois, je ne sais pas.
Je vais aller sur le site de la fnac et regarder les bouquins et compagnie. Mais j'ai pas de sous, ni de temps. Je le perds.

"On s'en fout on y va pas [...] on improvise, on trouve quequ'chose" (bénabar). J'en suis là, en gros.

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