né en ? ou néant ?

Parfois, un indéfini, un "ça" disons, a comme un petit goût de vide. Ou d'inachevé.

Des paroles saisies au hasard, je n'étais pas censée -les entendre-.
"C'est pas mal, dommage que ça soit aussi froid. Et aussi peu animé". <-- C'était un touriste perdu à Dijon, lui. Pourtant, il se baladait un jour de semaine, où il ne pleuvait pas (trop).
Le mois d'août passe comme tous les autres, au fond. Juste on réalise un peu plus que la ville est définitivement un néant, une ville-morte avant l'heure. Dû trop lire Edward Bond, je crois. Mais comme un champ de bombes, avec des gens dressés comme des squelettes vivants. Et fuyants, surtout. Assez étrange impression, on se demande où on est. Souvent.

Déménagement terminé. Ligne internet en état de mort cérébrale avancée jusqu'à la fin de la semaine. --> en direct des cybers.
Engueulades classiques avec le proprio.

-Vous allez monter sur le toit et rebrancher cette antenne !
-Je vous avais prévenue que l'image était mauvaise
-Oui, mais pas qu'il n'y avait pas du tout d'image !
-Ca coûte trop cher je dois vois avec le syndic'
-Y s'en fout le syndic', c'est votre antenne !
-Personne s'est jamais plaint avant vous
-normal les derniers locataires sont restés trois mois... Et d'abord, si vous envoyez personne sur le toit c'est moi qui monte et vous qui paierez mes frais médicaux si je tombe !

Résultat, toujours pas la télé, et attente de la prochaine réunion -annuelle!- de co-propriété. Je m'en fous en fait, je m'en passe. Juste que les championnats du monde d'athlé à partir du 25.
Du coup la radio. Furieuse.
"Demain dans deux mille ans d'histoire, Aragon et le Parti Communiste". Le dit-demain zappa l'émission pour s'intéresser à l'enterrement du cardinal-dont-j'ai-oublié-le-nom. Heureusement qu'on vit dans un état Laïque -le grand "L" est-il ici d'actualité?-. Heureusement que l'église est séparée de l'Etat -avec un grand "E"-. Mais on n'est pas à ça près, après tout. Sarko va bouffer du homard. Des tchétchènes se font massacrer. Les journaux d'infos en manque d'inspiration l'été pourraient aussi en parler, de la Tchétchénie.

Alors. Attente. Pas de photos du nouveau chez-moi. Pour l'instant.
Les voisins en vacances.
Hier, avec ma coloc' de boîte à lettres -et accessoirement voisine-, on a mangé du pâté. Et on a été mangées par les moustiques -dehors-.
"Alexxxxx, ramène tes bougies à la citronnelle, tout de suite ça urge !"
Fait des découvertes dans le jardin-cour-de-l'immeuble. Quatre petits nouveaux -des châtons-. Et des plantes. Je savais qu'elle cultivait son basilic et son persil. Pas qu'elle se lançait dans la culture de toutes les catégories de plantes aromatiques. M'enfin.

Tout ça n'est pas intéressant.

Des citations, ou des mots, quelques uns. Marquants. Dont on voudrait parler.

"On ne cherche pas à ce qu'il y ait plus de morts, on cherche à ce qu'il y ait moins de vivants", E. Bond, Les pièces de guerre.

Ca a le mérite de dire les choses.

Hier, chez les voisins du dessus, en allant nourrir le chat, j'ai bondi à 18 heures précises quand trois coucous se sont mis à sonner à la suite.

Comments

[elodie]

ahhhhh heureuse de te lire Lénouche!!! Je vois que ton proprio est con...et qu'il y'a aussi des moustiques à dijon!!!mwahahaha...mais ceux la ne piquent peut etre pas la paupière...hihihi oui bon hein c'est pas lol. il est 17h30 mais je te dis "coucou coucou coucou" ne sursautes pas, à+++!!ta soeurette!!