Mots de tête.

"La demoiselle n'a pas dû comprendre comment fonctionne le chauffage mais mon mari est venu lui montrer, peut-être que votre fils sera plus doué qu'elle".
La demoiselle (moi), qui était à côté, n'a pas trop apprécié la remarque. Alors la demoiselle qui n'aime pas qu'on parle d'elle à la troisième personne quand elle est là à répondu que "non votre mari n'est jamais venu pourtant j'ai insisté et j'ai dû attendre deux mois que GDF daigne se déplacer pour mettre la chaudière en route mais je n'ai jamais pu la régler parce que c'est hyper compliqué". La demoiselle était furieuse. Et la dame de l'agence a pathologiquement tendance à l'insupporter.

De même que la demoiselle a failli s'étouffer quand la madame a fait remarquer que "il y a un emplacement lave-linge mais la demoiselle n'en a jamais exprimé le besoin et n'a jamais eu le besoin d'avoir une clé de boîte à lettres".
La demoiselle ayant attendu un an la venue de la dite clé, elle a failli explosé et a dit d'un air très désagréable qu'elle avait eu beau insister, la clé n'était jamais venue. Puis la demoiselle passablement énervée a fini par demander si c'était normal que son futur-ex proprio n'ait été prévenu qu'il y a quelques jours de l'envoi il y a un mois de mon préavis-avec-accusé-de-réception. Les visiteurs ont fait une drôle de tête, et sont partis assez vite, surtout après que la demoiselle a précisé que "non je ne laisse pas mes stores" et que "si c'est toujours humide d'ailleurs y'a un mur qui a moisi".
Hélène ou comment flinguer une visite ... (une agence). M'enfin, la demoiselle promet que les visites qui seront faites directement par le proprio et sans passer par l'agence se passeront beaucoup mieux.

Départ donc de Madame-de-l'agence, qui laisse la demoiselle furieuse. Bord de crise d'angoisse, en fait. Envie de pleurer, impression d'être complètement destabilisée par l'autre-abrutie-de-l'agence.
Valium.
Respiration, calmage. Tentative de reprise de soi. La demoiselle étant quand même civilisée, elle a décidé de ne pas insulter la dame et de rester calme, juste de rétablir la vérité. Alors la demoiselle prend sur soi et explose après. Ou se met à trembler pendant une heure.

C'est juste à 21h13 très précisément que tout a décidé de se compliquer. Retour futur-ex-appart' (la demoiselle a décidé d'être chiante et de ne virer qu'au dernier moment) après première expérience en tant que professeur. Comme ça, si je rate ma vie et que je passe le CAPES, j'aurai un peu d'entraînement.
En même temps, un élève en grec moderne débutant, c'est encore gérable. Sauf que, et là c'est le drame, "arghhhh je comprends en grec mais je sais plus comment on dit en français". Du coup, j'aurai intérêt à bien rôder les prochains cours. Mais bon, ça paie le loyer.
Donc donc, je pourrai rater ma vie, j'aurai déjà "enseigné". Et c'est là que la crise fulgurante de migraine décide de se déclarer.

Deux ibuprofènes et un doliprane mille plus tard, Monsieur-sos-médecin débarque avec un truc un peu plus efficace en précisant "rassurez-vous, ça dure au maximum 72 heures". Gné? Bon, soit.
Le truc-plus-efficace-et-censé-endormir n'endort pas. C'est un scoop, je ne suis toujours pas réceptive aux trucs qui assomment (sauf quand ils ne sont pas censés assommer). Finalement, à coup de glaçons sur la tête, j'ai fini par pioncer, les glaçons ont fondu dans mon lit mais on s'en fout.
Hommage aux marteaux piqueurs qui m'ont fait bondir à 7h15 précises du matin. Le bruit ayant tendance à amplifier la chose...

Y'a des jours comme ça... M'enfin, à part ça, tout va bien. (ironique?).

Pfff, 'vais prendre un chocolat-croissant chez Monsieur-le-crocodile...

Comments

[elodie]

mwarf quelle conne la nana de l'agence!!!...Accroches toi petite soeurette, on se voit bientôt, tu peux pas savoir comme je suis pressée^^hihi