ploc.
Trouver l'hippopotame en peluche, l'ordinateur, les paquets de clopes, le meuble repeint par mes soins, les cannettes vides, le cendrier plein, le portable, la trousse, le mini monstre en plastique, et...
Et un message pour rien, sans doute. Dijon est gris, quand il pleut. Le moral, il est gris aussi. Commentaire fini. Pas satisfaite. Incorrigeable, ou ible. Les jour passent, et se ressemblent, finalement. Et le bordel s'entasse, toujours. Plus de place. Alors on écrase tout. Soi-même avec. Parce que. Incapable de rester ordonnée. Ranger, recommencer. Et toujours le bordel. Seuls les mots sont en ordre, et contrôlables. Je les assemble comme je veux.
Parce que heureuse en écrivant.
J'ai relu une lettre, dans le rien à faire. J'ai pleuré. Les mots les plus importants, je crois. Les premiers. Envie de dire merci, mais jamais prononcé. Je ne dis pas merci, pas souvent. Je garde la lettre, je la relis, parfois. Je pleure, toujours. Parce que.
Et le bordel s'entasse. Et le bordel reste. Sauf dans les mots. Peut-être mon élément, le seul. Un mail à envoyer, d'ailleurs. Pour confirmer que je pépare bien la-chose-qui-fait-que-je-suis-dingue Réponse sur l'identité de la dite chose, dans un an.
Tiens, le mot "ploc" est autorisé au scrabble.
Ca s'accorde avec la pluie, au moins. A bon entendeur.