elle était née 20 ans trop tard.

Ce matin je m'étais dit "il faut que j'en parle". Mais je ne me souviens plus à quoi correspond le "en", problème. Après, en lisant Les Yeux d'Elsa, je me suis dit "c'est énorme", et j'ai pleuré. Alors je vais m'étaler là-dessus.

Souvent, on me prend pour une folle. A part que je suis effectivement folle et débile, je ne le suis pas. (Ma phrase qui ne veut rien dire en est la preuve en image ^^). Brefouille. Je disais donc, je suis folle, et je mets des chaussettes orange fluo à pois violets. Ca, c'est fait. Ceux qui veulent rire, c'est par là --> Mouahahahahaaaa...

Souvent, quand je lis, je me dis "l'homme de ma vie est mort avant ma naissance". Pour rassurer tous ceux qui me regardent bizarrement en pensant "comment elle fait pour aimer un mort?", je répondrai tout simplement que je ne suis pas amoureuse du dit homme de ma vie... Parce que justement, il est mort. D'où la communion d'esprit avec le lu, le perçu. Et la sensibilité ébranlée devant chaque texte, qui touche au plus profond. Et les cheveux arrachés pendant la ... profanation (dissection) des vers. Et c'est énorme.

Aragon, ce n'était pas un poète. C'était un orfèvre. Et en plus, il était communiste (oui bon, hein !).

Aragon, ce n'était pas un travailleur des mots, c'est celui qui a révolutionné les dits-mots. C'était plus qu'un artiste. C'était la résistnce. C'était Elsa, ou elle était sa muse. C'est une écriture construite petit à petit autour d'Elsa, et par Elsa, sous la main de Louis. Et c'est finalement un monde, le monde, mais sous un autre regard. Sous l'écorché, et grâce aux mots, pour une identité (ceux qui ne comprennent pas peuvent lire sa bio, niark niark).

L'homme qui révolutionna qui l'enjambement, ou l'Art -avec un grand "A"- de paraître simple sous les tournures les plus complexes ou recherchées...