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... Lénouche ...
13 octobre 2006

j'ai trouvé un marron.

velo_paris

L'autre jour, enfin samedi il y a deux semaines, j'avais pris l'engin à deux roues (mon vélo) pour aller chez S. . Et c'est au moment d'accrocher mon magnifique anti-vol rose fluo au truc-pour-accrocher-les-vélos que j'ai vu la chose. Un marron. J'ai cherché les marronniers, mais finalement j'ai rien trouvé, ou alors je les ai pas reconnus. Mais il y avait le marron, par terre, tout seul comme un con sous la pluie à côté du parking à vélo.
Du coup j'ai ramassé la bestiole, non la plante, enfin la graine, enfin le bidule, et je l'ai mis dans ma poche. C'était la première fois que j'en revoyais un depuis... euh... beaucoup d'années. Alors je l'ai pris, religieusement, je l'ai bien regardé, il était gros, et un peu fendu. Et je l'ai fourré dans ma poche, et puis posé sur la boîte-en-bois-pleine-de-bonbons qui est derrière mon ordi (comme ça maintenant tout le monde sait ce qu'il y a dedans).

Bref, ce qui est bizarre, c'est que maintenant, des marrons, j'en vois partout. Dijon est une ville où il y a des maronniers.
Et ce qui est d'autant plus bizarre, c'est qu'il y a toujours le même attachement à cette chose. Le jeu de chercher les marrons, de les ramasser, de les classer, de trouver le plus beau, le plus parfait. Et le garder comme un trésor, en secret, au fond d'un poche ou derrière des bouquins sur une étagère. Le fruit plein de mystères.
Le fruit immangeable, qui ne vaut rien, qui envahit les trottoirs et qu'on ne trouve pourtant jamais, qui est pourtant si précieux...

Alors voilà, j'ai mon marron. Après avoir traversé tous les boulevards de la ville pour trouver les endroits à trouver. Après avoir visité la fac sous tous ses angles. Et en fait, la fac, elle est pire que Dijon. C'est encore plus compliqué. Y'a les couloirs, les amphis aux noms impossibles à retenir, les bâtiments, les quinze mille entrées. "Allôôôô??? t'es oùùùùù? à l'entrée principale??? bah moi aussi!". En fait, fallait faire le tour pour trouver la vraie entrée principale. Parce qu'il y en a des fausses. Et finalement, j'ai rien retenu. A part qu'il va absolument falloir que j'apprenne à lire les flèches et que je trouve un plan.
Du coup, en attendant de me repérer, je me mets dans le bain en lisant Dosto' (à préciser que c'est deux tomes de 500 pages chacunes). Le bouquin -enfin les dix premières pages- est bien, mais la traduction est à chier. Je pique du nez, c'est mal écrit, c'est moche, alors que ça pourrait être vachement captivant. Mais le gars qui l'a traduit, il a pas dû comprendre qu'il ne faisait pas de la littérature pour enfant de deux ans et qu'il n'était pas obligé de répéter dix fois le même mot en dix lignes pour être bien sûr que le lecteur comprenne de quoi il s'agit. Et il n'a pas dû comprendre non plus que c'était pas la peine de faire des phrases qui n'ont pas de sens. Alors du coup, en le lisant, je le réécris dans ma tête en essayant de voir ce que ça pourrait donner si l'écriture était moins atroce.
Et puis aussi, j'ai failli avoir une attaque en ouvrant le bouquin de linguistique. Vous saviez que c'était possible de faire des équations en remplaçant les chiffres par des sons? Non? Bah si, c'est possible. Et c'est encore plus incompréhensible. Niarf'.

Enfin, vive les problèmes existentiels à la con. Cachés sous l'angoisse, ou alors qui cachent l'angoisse. On ne sait plus, et on ne veut plus le savoir. Les yeux regardent le ciel, la nuit, la lumière du lampadaire et les branches d'arbre au-dessus du mur. Les volets mal-fermés, ou mal-ouverts. Le détachement de l'être, dans l'être. L'ailleurs, de ce même être.
Et le pragmatique. Pourquoi est-ce que les voitures ne me klaxonnent jamais à vélo quand je roule au milieu de la route et en sens interdit alors qu'elles me klaxonnent quand je roule à droite et dans le bon sens? J'aime pas les klaxons, je les hais. C'est un coup à me faire tomber de la machine. Et c'est un coup à faire tomber le moral. Qu'est-ce que j'ai fait de mal? Bah rien. Alors quel est leur problème? Bah je sais pas. Moi? Aucune idée. Les voitures sont agressives -plutôt leurs conducteurs-, les gens changent au volant, ils crient, ils gueulent, ils insultent, ils font des grands gestes, ils veulent doubler les autres. Alors les voitures n'aiment pas les vélos, parce qu'ils les ralentissent dans les montées et parce qu'ils les doublent dans les descentes. Les voitures n'aiment pas se faire dépasser par un vélo, alors elles préfèrent dire qu'ils font chier le monde, et qu'ils sont dangereux. Et klaxonner. Encore, et toujours...

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Commentaires
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vuiiii les marrons c trop bien ! en ramassé plein ossi kan g t pitite a lécole et jen voi toujour en allant o code fodré jpense a en ramassé discretement :p pi avec lé marron on pe faire des bonhomme avec laide dallumette ^^ pi c tou lisse :) pi a mangé c bon ossi /!\ attention pas ceux ki tombe des arbre ! <br /> et puis raaaa... les conducteur oué yen a des movais partou ki sexite pour rien c telment + facil de gueulé ke detre patient..<br /> et bon courage pour le pavé de 500page ^^ ;)<br /> jadore lantivol rose fluo ^^ avec de la fourure seré encore mieu ^^ :p !!!<br /> bizouuuu
N
vuiiii les marrons c trop bien ! en ramassé plein ossi kan g t pitite a lécole et jen voi toujour en allant o code fodré jpense a en ramassé discretement :p pi avec lé marron on pe faire des bonhomme avec laide dallumette ^^ pi c tou lisse :) pi a mangé c bon ossi /!\ attention pas ceux ki tombe des arbre ! <br /> et puis raaaa... les conducteur oué yen a des movais partou ki sexite pour rien c telment + facil de gueulé ke detre patient..<br /> et bon courage pour le pavé de 500page ^^ ;)<br /> jadore lantivol rose fluo ^^ avec de la fourure seré encore mieu ^^ :p !!!<br /> bizouuuu
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