rire ou pleurer?
Il est parfois des mots qui nous laissent dans l'ambiguité. En rire? Ou en pleurer?
Tellement ridicules qu'on voudrait sourire. Tellement ridicules qu'on voudrait éclater en sanglots.
Des reproches sorties d'on ne sait où. Qui ne devraient pas nous toucher. Mais qui nous écrasent quand même. Parce qu'on se rend compte que la bouche qui les dit plie encore sous les paroles de la mère. PArce qu'on se rend compte que la bouche préfère sacrifier sa fille plutôt que de lacher sa femme.
C'est plus facile de détruire l'enfant que de déplaire à la femme. Il faut croire.
Plus confortable, sûrement. En pliant, on ne s'expose pas aux reproches.
Alors il reste le dégoût, les désillusions. L'écoeurement.
Parce que malgré tout, on veut encore y croire. Malgré tout. Même si on en crève.
L'homme ne change pas. Il ne changera jamais. C'est l'enfat qui devrait changer, revoir ses rêves.