Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
... Lénouche ...
21 juillet 2007

été (thé?).

2004karaghiozis

"Tout semblait engourdi dans la tristesse des jours d'été". Ou encore "Comme il faisait une chaleur de trente-trois degrés le boulevard Bourdon était absolument désert". C'est Flaubert qui l'a dit.
C'était il y a cent cinquante ans. Et c'est toujours vrai. L'apathie est toujours aussi écrasante dès la fin du mois de juin. Léthargie des personnes. Même les lézards ont l'air plus vifs, des fois.
Ca rappelle les mâcheurs -brouteurs?- de khât de Waberi. Sauf qu'ici, c'est les fumeurs de shit et les buveurs de bière. Le résultat est le même.
L'agressivité en plus, peut-être.

En pleine léthargie, donc. En plein désoeuvrement, comme dans la première phrase de Bouvard et Pécuchet. Alors trifouillage sur l'ordi. Avant l'extase.
Après quelques dizaines de minutes, et surtout beaucoup de plantages foireux plus tard, j'ai enfin réussi à installer les caractères grecs sur mon ordi. Le seul problème -et là, c'est le drame-, une fois qu'on a sélectionné "écrire en caractères grecs", après c'est une heure de galère pour revenir en caractères latins, et en option azerty tant qu'à faire. Ou quand on est allergique au clavier qwerty...

Brefouille, quelques mots. Quelques surprises. Réussi à trouver des karaghiozis sur Monsieur Gougueule. A défaut d'avoir pu visiter le musée à Athènes, ils restaient désespérément inanimés sur un mur. Maintenant, ils le sont aussi sur l'écran.
Sorte de désespoir qui envahit, finalement. Sous la mine de phrases aux airs dérisoires. Envie de dire une chose, une seule, parfois.

Θελω να φεβγω. Η θελω να πεθαινω. Χανομαι. Βοηθεια. Χρειαζομαι με μιαν οικογενεια.
Δεν ξερω. Δε ξερω πια. Θελω να ξεχνω.

Publicité
Commentaires
... Lénouche ...
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité