abat-jour.
[n.b. : pour ne pas oublier, je viens de remarquer le double sens de l'abat-jour. D'où le titre. L'abat du jour. Ou qui abat le jour. On peut tripper là-dessus. Ironique quand j'ai la tête de quelqu'un touché par la grâce divine sur cette photo. Rien de tel, no panic. Juste un effet de lumière. ]
Hier , j'ai eu un torticoli du bras. Ca, c'était le côté débile de la chose. Le côté tragique, c'est que j'ai dû dormir dans je-sais-pas-quelle-position et que j'ai eu mal au dit bras toute la journée. Passons, c'était juste pour introduire -prière de se passer de commentaire sur mes réflexion de comment-construire-un-post-.
Le débile et le tragique, ça doit assez bien résumer ma situation du moment. Genre avoir eu 13 au lieu de 17 en comparée parce que le mot tragique n'est que "Enfin !!" (souligné trois fois) à la fois du commentaire. Ou du genr comment faire un devoir sur un bouquin sans aoir lu le livre, dire n'importe quoi et le réussir. Ou pire, du genre comment lire un bouquin dix fois et mettre dix jours pour pondre un dbut de "truc" en sortant trois conneries à la ligne. Des fois, je m'impressionne.
Pour le côté boulot, je pense que ça montre assez bien le côté désespéré de la situation ; ça reste bloqué à un même point, et pire, ça augmente alors que ça ne bouge pas. Je dois être la seule à comprendre ce que j'écris, c'est atroce.
C'est bizarre, j'ai eu une illumination il y a exactement un jour et deux heures et des pâquerettes. Et une autre, il y a une heure et demie. On passera sur la deuxième. Je ne veux retenir que la première, l'autre, je m'en souviendrai. (Ne pas oublier quand même la lettre grecque).
Comprendre le principe de la catégorisation et de la curiosité. Il y avait eu une discussion pas spécialement animée mais particulièrement intéressante il y a euh ... 14 jours. Ou 13 et demi. Qi avait commencé à mettre une pile dans une lumière qui s'est éclairée. Tout est attiré par tout. Et tout refuse tout.
Au fond, c'est comme si toute sa vie on cherchait à sortir de la catégorie. Pour entrer à nouveau dans une autre, et indéfiniment. On peut se réclamer marginal, hors norme et otut ce qu'on veut. On peut exposer des lavabos au lieu de scènes religieuse. On restera toujors dans la catégorie "hors norme", qui sera créée spécialement, ou dans la catégorie "art moderne", créée tout aussi spécialement. Et parallèlement, je remarqe que l'orthographe du verbe "créer" reste toujours aussi catastrophique pour moi, les trois E d'ailée me posent problème.
En fait, on s'en fout de tout ça. Et fait, pourquoi je dis toujours "en fait" et pourquoi je traîte tout le monde de nouille, moi y compris(e?)? (problème de grammaire, en plus...).
Les particulièrement attentifs auront remarqué la (superbe, et ce n'est pas ironique) reproduction d'un tableau de Klimt quelques messages plus bas. Les d'autant plus attentifs aurant également remarqué qu'Adam a particulièrement une sale gueule aux côtés d'une Eve blonde et rayonnante. C'est pas un truc classique. Mais Adam a l'air tellement désespéré que c'en est pathétiquement drôle. Autre vision sur la création du monde, l'homme a l'air d'un cadavre. D'atres trouveront qu'il est en admiration devant Eve -le débat est ouvert.
Dans tous les cas, on ne reconnait pas les deux bonhommes au premier regard. Au fond, le changement destabilise. Tous les changements. Suffit de commencer à la verticale au scrabble pour que je me rtrouve démunie, parce que je commence toujours à l'horizontale. Alors on catégorise. Tout, tout le temps.
Et les catégories nous effraient, enfin certaines. Alors. n regarde, on met dedans, et on s'enfuit. C'était la conclusion de mon passionnant débat via les mails d' il y a quelques jours.
Faut que je range. Peux plus passer sans écraser un papier. Les cours prennent toute la place, horreuuuur. Ca sera ma conclusion. Les gens aimenbien que rien ne déborde. Moi , je m'en fous. Mais je n'aime pas le regard.