sourires d'esquisse.

Brèves de jour et du futile. Anecdotes marquantes, et pourtant inutiles. Pour un sourire, ou des yeux qui fusillent.

Entrer à la Fnac et ronchonner devant le rayon Aragon qui est désespérément vide. Alors aller mettre à sac le rayon Flaubert pour récupérer les Folio qui sont tout au fond, et le dévaliser.

Aller voir les CD's et trouver THE à 6 euros. Passer à la caisse, finalement. Et payer 22€22. L'art de tomber sur le prix rond, dans le pur hasard. Merci, Gustave !

Tomber sur Le bonheur en littérature. En fait non, c'est lui qui m'est tombé dessus, la pile ne tenait pas bien. Aucune importance, les yeux l'ont vu, c'était juste ce qu'il fallait. Le feuilleter, pas épais. Grogner.

Aller à la pharmacie. Et dire à la dame qu'elle m'emm****. "Nan mais si vous me donnez pas la carte de mutuelle vous payez hein !!". On me l'avait jamais faite celle-là. Alors j'ai sorti ma carte, pas contente. Mais j'ai quand même payé 12 centimes. "Mais puisuqe je vous dis que je suis à 100%%%% !". La pharmacienne est sourde, je crois. Pas grave, la prochaine fois j'irai voir ailleurs.

Sortir une aiguille et du fil, enfin. Et remettre les boutons de la salopette à la bonne hauteur. Le tout artistiquement, avec des grands bouts de fil qui dépassent, mais au moins sans se piquer les doigts.

Et puis, finaliser la poésie de contrebande de Louis, et lire, enfin. Et s'arracher les cheveux. Vers trop forts. Impossibles à rendre en commentaire. Alors le réserver pour plus tard, et recopier les arbres. En alignant, mais de travers !

Un courant d'air. Les croquis des mots. Et les accrocs. Sans apparat, apparemment. Brut, ou brutalement. La vie, à l'état vif.